Le Train mongol
En Chine, dans les années 1920, l’Express bleu s’apprête à partir avec, à son bord, répartis en trois classes, des voyageurs d’origines sociales diverses et aux intérêts opposés. Retardé à cause d’un diplomate anglais, qui a promis à un général chinois de l’aider dans sa lutte contre les révoltes populaires secouant le pays, le train devient le théâtre d’une véritable rébellion face à la violence des soldats. Ouvriers et paysans s’emparent alors du convoi lancé à toute vitesse, symbole vivant du cheminement de la révolution.
Inspiré des mises en scène d’Eisenstein, dont le frère du réalisateur – également cinéaste – a été l’assistant, ce film est considéré comme un classique du cinéma soviétique. La bande sonore, ciselée par Edmund Meisel, à qui l’on doit les partitions de nombreux films et pièces de théâtre de l’époque, constitue le testament artistique de ce compositeur autrichien, qui mourut peu de temps après l’enregistrement, à l’âge de 36 ans.
Arte