
Les Godelureaux
Parce que sa voiture a été montée sur le trottoir devant le café de Flore par la bande d'Arthur, Ronald désire se venger de ce dernier, un étudiant des Beaux-Arts sans malice.
« Les Godelureaux, s’amuse Chabrol, était un film sur l’inutilité, et son insuccès vient de ce que lui aussi était inutile ». Le Point de départ est en effet « une affaire de rien de tout » : un jeune richard, Ronald, voit des fêtards déplacer sa voiture de la chaussée au trottoir, face au café de Flore, pour mettre la leur à sa place ; il décide de se venger activant une créature fatale, Ambroisine, qui séduira le meneur des jeunes gens, Arthur, avant de le détruire en lui refusant son amour. « A partir de là, on entre dans le délire, jusqu’à inventer un piège satanique. Tout a commencé par une imbécilité et tout finira dans l’imbécilité », conclut le cinéaste.
Antoine de Baecque, Chabrol, Stock (2021)