![](https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_360/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=D93YXdzL 360w,
https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_480/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=-XSdeNAj 480w,
https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_640/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=koLNNOr- 640w,
https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_800/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=OXziXIZd 800w,
https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_1280/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=ga2dN4ME 1280w,
https://adrc-asso.org/sites/default/files/adrc/styles/5x2_1920/public/ged/numero_zero_99073.jpg?itok=d_AGGvmO 1600w)
Numéro zéro
Jean Eustache filme sa grand-mère, Odette Robert, 70 ans, qui raconte l’histoire de sa vie: son enfance heureuse, la mort de sa mère, la cohabitation douloureuse avec sa belle mère, sa rencontre avec son mari, bien vite volage. Elle évoque les quatre enfants qu’elle a perdus, les maladies, les déménagements, la honte et les disputes. Elle confie aussi son inquiétude pour son petit-fils et pour son arrière-petit-fils qu’elle aimerait voir grandir encore quelques années.
Il s’agit donc d’une traversée du temps par une vieille femme, entre ses arrière-grands-parents et ses arrières petits-enfants, et on voit six générations de l’histoire de France racontée par elle, Odette Robert, ma grand-mère. (…) Je n’ai rien coupé du tout. (…) Bien entendu je n’avais aucune intention en faisant ce film, j’étais simplement rongé par un mal, et le film répondait à ce mal.
Jean Eustache.