Trafic
Monsieur Hulot, dessinateur d’un camping-car expérimental, accompagne celui-ci sur les autoroutes de France et de Belgique en direction du salon de l’automobile d’Amsterdam où le modèle doit être exposé. Mais entre les nombreuses pannes, les problèmes mécaniques, la fouille à la douane, l’accident, la route est longue et semée d’embûches, qui mettent en péril la réussite commerciale de l’opération, menaçant Hulot et son camping car de ne pas arriver à temps pour l’ouverture du salon…
En 1971, Tati accepte de coréaliser la suite des aventures de Monsieur Hulot pour une production franco-hollandaise. Après le désistement du réalisateur Bert Haanstra, il signe seul son cinquième long métrage, Trafic, nouvelle confrontation entre la modernité et le retour à la nature
Avant de faire le film, j’étais resté un dimanche matin pendant deux heures sur un petit pont de l’autoroute de l’ouest. (…) J’ai vu partir tous ces Parisiens qui allaient à la campagne. Et pendant ces deux heures, je n’ai pas vu un seul conducteur sourire. Pour un dimanche matin, dans le fond, c’est tout de même assez grave !
Jacques Tati