Yeelen
Suivant la tradition bambara, un jeune homme s'apprête à recevoir le savoir destiné à lui assurer la maitrise des forces qui l'entourent. Cependant, le père du jeune Nianankoro voit d'un mauvais œil son fils devenir son égal, aussi sa mère éloigne le jeune homme. Au cours de ce voyage initiatique, Nianankoro va apprendre à tester ses forces et ses pouvoirs qu'il devra inévitablement confronter à ceux de son père.
Joyau du cinéma africain, Yeelen illumine le Festival de Cannes 1987 d’où il repart avec le prix du jury. C’est le premier film africain projeté en compétition officielle. C’est aussi, pour beaucoup, la découverte de l’existence du cinéma africain. Yeelen surprend les spectateurs à la fois par son éblouissante beauté visuelle et par sa puissance d’évocation d’une histoire, d’une mythologie, d’une vision du monde jamais vues au cinéma. Un film à la fois spécifiquement africain, mais aussi profondément universel dans les thématiques qu’il déploie : périple initiatique, rivalité père/fils, lutte pour le pouvoir, transmission du savoir…
Stratis Vouyoucas
Extrait de la fiche élève du film,
Lycéens et apprentis au cinéma (CNC)