Play It Again ! dévoile ses avant-premières
En plus de sa sélection des meilleurs films classiques de l'année et d'un focus sur le cinéma fantastique, le Festival Play It Again ! (15/28 avril) est aussi l’occasion de (re)découvrir cinq films en avant-première de réédition. Des classiques ou raretés dans de nouvelles versions restaurées.
STROMBOLI de Roberto Rossellini
Italie / 1949 / 1h47/ Bac Films – Co Production Office
Version restaurée par la Cineteca di Bologna.
Avec Ingrid Bergman, Mario Vitale, Renzo Cesana
Karin, une jeune lituanienne, accepte d'épouser un jeune pêcheur italien qui l'emmène vivre dans son île. Elle découvre un monde primitif et brutal auquel elle se sent étrangère.
« En devenant un couple à Stromboli, Rossellini et Ingrid Bergman vont tout à la fois déclencher un scandale international et ouvrir une série de chef-d’œuvres modernes sans précédents. »
Frédéric Strauss (Télérama)
PLUIE NOIRE de Shôhei Imamura
Japon / 1989 / 2h03/ Les Bookmakers-La Rabbia / Version restaurée
avec Yoshiko Tanaka, Kazuo Kitamura, Etsuko Ichihara
Hiroshima – 6 Août 1945. La vie suit son cours, comme tous les jours. Un terrible éclaire déchire le ciel. Suivi d’un souffle terrifiant. Et l’Enfer se déchaîne. Des corps mutilés et fantomatiques se déplacent parmi les amas de ruines. Au même moment, Yasuko faisait route sur son bateau, vers la maison de son oncle. Une pluie noire s’est alors abattue sur les passagers. Ils ne savaient pas, ils ne savaient rien.Quelques années plus tard, les irradiés sont devenus des parias dans le Japon d’après-guerre.
« Un film majestueux, noir comme les retombées d'Hiroshima, blanc comme la pudeur de ses sentiments. Un cinéaste de soixante-trois ans ne philosophe pas sur l'horreur mais s'interroge sur le destin de ses humbles survivants. »
Le Monde
LAUREL ET HARDY : PREMIERS COUPS DE GÉNIE
États-Unis/ 1927-1929 / Théâtre du Temple / à partir de 7 ans
Versions restaurées par Lobster Films
Avec Stan Laurel, Oliver Hardy
- ŒIL POUR ŒIL (Big Business) de James W. Horne
Laurel et Hardy vendent des sapins de Noël en plein mois d'août. Ils doivent faire face à un client irascible. - VIVE LA LIBERTÉ (Liberty) de Leo McCarey
Laurel et Hardy sont deux prisonniers évadés. Après s'être débarrassés de leurs vêtements de bagnards, ils s'aperçoivent qu'ils se sont trompés de pantalons... - LA BATAILLE DU SIÈCLE (The Battle of the Century) de Clyde Bruckman, Hal Roach
La chute d'un garçon pâtissier est le point de départ de la plus grande bagarre de tartes à la crème de l'histoire du cinéma.
« Le film le plus célèbre de Laurel et Hardy [The Battle of the Century] était un film perdu. Nous l’avons retrouvé et restauré et c’est celui que l’on va vous montrer. »
Serge Bromberg (Lobster Films)
TOM FOOT de Bo Widerberg
Suède / 1974 / 1h29 / Malavida / à partir de 7 ans / VOST + VF
Version restaurée par le Swedish Film Institute et Malavida
Avec Johan Bergman, Monica Zetterlund, Magnus Harenstam
Le petit Johan est un très bon joueur de foot et devient bientôt l'idole du public. Il fait qualifier la Suède pour la finale de la Coupe mais choisit ensuite d'abandonner le sport pour apprendre simplement à lire et à écrire.
« Un jour de 1971, alors que Bo Widerberg jouait au foot avec les techniciens sur le tournage de Joe Hill, arrive ce gamin, Johan Bergman, qui lui prend la balle. Une fois, deux fois, trois fois. Bo est impressionné, trouve ça très humiliant, se demande comment réagirait dans la même situation des footballeurs professionnels. C’est le point de départ de Tom Foot. »
Mårten Blomkvist (biographe de Bo Widerberg)
LEVIATHAN de Léonard Keigel
France / 1961 / 1h38 / Heliotrope Films / Version restaurée avec le soutien du CNC avec sous titrage pour personnes sourdes ou malentendantes et audiodescription
Avec Louis Jourdan, Marie Laforêt, Lili Palmer, Madeleine Robinson, Georges Wilson
Paul Guéret (Louis Jourdan) et sa femme viennent d’emménager à Lorges, petit village du centre de la France. Pour gagner sa vie, Paul donne des leçons particulières au fils des riches châtelains de la région, les Grosgeorges. Sous son apparence sévère, Madame Grosgeorges est sensible au charme de Paul. Mais ce dernier n’a d’yeux que pour la belle Angèle (Marie Laforêt), une jeune blanchisseuse...
« Dramaturgie, suspense, architecture, sensibilité, maîtrise, dialogues, musique et prise de vue, et aussi une radieuse mélancolie de Marie Laforêt (…). Je me dois de défendre les jeunes lorsque je sens le frémissement particulier du talent. »
Abel Gance (L’Avant-scène, 1962)
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