
Koyaanisqatsi
Produit par Francis Ford Coppola, le film est une vision apocalyptique de la collision de deux mondes différents : la vie urbaine et la technologie face à l’environnement et la nature. Sans parole, porté par une bande-son composée spécialement par Philip Glass, Koyaanisqatsi est le premier volet de la trilogie Qatsi, la symphonie humaine de Godrey Reggio. Considéré comme l’un des premiers longs métrages à utiliser le Time-lapse, (effet d’ultra accéléré réalisé image par image sur des durées plus longues), le film est fait de collages (Found Footage) de prises de vues réelles, d’images générées par ordinateurs. Dans un défilement de gigantesques toiles, Godfrey Reggio et Ron Fricke nous montrent, en jouant sur des échelles d’espace et de temps, notre monde sous un angle différent.
Description enthousiaste de la technologie, ou vive critique de celle-ci ? Chacun est invité à se construire sa propre réalité. «Koyaanisqatsi est ce que vous voulez en faire. C’est son pouvoir », nous dit Reggio. Pour lui, « l’objectif est le voyage et non pas la destination». Son but est de révéler ce qu’il nomme « la beauté de la bête» en nous provoquant, en nous interrogeant sur l’équilibre fragile entre la nature et l’Être humain.