Nuit et brouillard
1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont perdu la vie. Il s’agit d’Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l’aide de documents d’archives, il retrace le lent calvaire des déportés.
Nuit et brouillard était ce petit film que des gens comme moi ont pris en pleine gueule à douze ou treize ans et qui leur a dit que le cinéma existait, que les camps existaient, que l'homme existait, que le mal existait, et ils ne l'ont plus jamais oublié.
Serge Daney