Soy Cuba
La Havane, 1958. Cuba n'est qu'un vaste terrain de jeux pour riches américains et propriétaires terriens sans scrupules. C'est le règne de la corruption, de l'argent, de la luxure. Paysans et étudiants partisans de Fidel Castro se regroupent pour organiser la lutte.
Ce film est signé de l’immense cinéaste soviétique Mikhail Kalatozov, artiste emblématique du dégel, Palme d’Or en 1958 à Cannes avec Quand passent les cigognes, et qui s’est retrouvé à Cuba à la faveur d’une commande pour célébrer la jeune révolution castriste, et qui en tirera un poème flamboyant et étourdissant dont la vraie héroïne est peut-être avant tout la caméra virevoltante du chef-opérateur et vieux complice de Kalatozov Sergueï Ouroussevski, et ses plans séquences surréalistes qui laissent aujourd’hui encore pantois.
France Culture