Cette rétrospective est proposée en régions par l'ADRC en partenariat avec le Centre Pompidou, à l'occasion de la rétrospective-hommage qui lui a été consacrée à Paris du 1er au 17 mars 2024, et de la sortie posthume de son dernier film Les Carnets de Siegfried distribué par Condor Disitribution le 6 mars dernier.

Depuis le milieu des années 1970, le cinéaste britannique Terence Davies a construit une œuvre unique en son genre, intime et bouleversante. Ses fictions révèlent un rapport organique à la narration, reflets des méandres de la mémoire (The Terence Davies Trilogy), des souvenirs d’enfance et du temps qui passe (Distant Voices, Still Lives, Une longue journée qui s’achève) ainsi que des affres de la création (Emily Dickinson, A Quiet Passion, et Les Carnets de Siegfried). Portés par une mise en scène envoûtante, parés de multiples textures, ses films sont aussi une plongée dans le passé et la culture ouvrière de son pays natal, particulièrement de la ville de Liverpool (Of Time and the City, son unique documentaire), enveloppés par une musique tantôt populaire, tantôt classique, à la fois marqueur historique et émotionnel. Se dessine en creux un poignant autoportrait du cinéaste, de ses passions et de ses tourments, fruits d’une enfance difficile et d’une homosexualité torturée, malmenées par une foi vécue comme terrorisante. Ces éléments marquent la première partie de sa filmographie, exclusivement autobiographique.

Centre Pompidou

À LIRE, À ÉCOUTER, À VOIR

• Entretien avec Terence Davies,  Centre Pompidou

• Qui est Terence Davies, le grand cinéaste britannique honoré à Pompidou ? Les Inrocks

• Terence Davies : le génie du cinéma qu’il faut absolument (re)découvrir, Le point

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