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Rétrospective Publié le 03/03/2025

Gaumont, 130 ans d’histoire

Rétrospective

En 2025, Gaumont célèbre 130 ans de cinéma et d’émotions, une aventure débutée en 1895 grâce à la vision audacieuse de Léon Gaumont. À cette occasion, L'ADRC accompagne une rétrospective de plus de 20 films emblématiques de la Marguerite et des animations variées en salles.

 

« Depuis que le cinéma existe ». Pour une fois, une accroche ne ment ni n’exagère : le 10 août 1895 sont signés à Paris les statuts de « Léon Gaumont et Cie », société en nom collectif. Léon Gaumont en est le gérant. Gustave Eiffel figure parmi les commanditaires. Treize décennies plus tard, Gaumont demeure le plus vieux studio de cinéma en activité, loin devant ses homologues américains (le plus âgé, Universal, est né en 1912). Treize décennies pendant lesquelles il a surmonté deux guerres mondiales (la première l’amoindrit, la deuxième la dynamise paradoxalement!), une faillite, les mois de septembre 36 (48 heures de grève) et de mai 68 (un tournage perturbé), l’arrivée du son, plus tard du numérique, celle des multisalles puis des multiplexes, l’émergence d’une chaîne de télévisions puis de plusieurs dizaines, du DVD, de la VOD, sans oublier une pandémie mondiale.
A l’arrivée, plusieurs centaines de films au catalogue - pour se restreindre à la seule production de cinéma-, des titres oubliés bien sûr mais aussi beaucoup de succès et des classiques. Quelle continuité peut cependant marquer tous ces films ? Hasardons l’hypothèse d’une double tradition
culturelle, conjointement celle du spectateur et celle de l’auteur. « Entendre rire les spectateurs est mon remerciement », concluait dans son livre de souvenirs, Alain Poiré, un des piliers de la Marguerite pendant près de 60 ans. «J’essaye d’être l’héritier le plus fidèle de ceux qui ont fait la révolution du cinéma en France autour de l’idée que le film est une oeuvre » confiait, lui, de son côté Daniel Toscan du Plantier, autre grand nom de la firme, qui rajoutait : « c’est une idée française ». Effectivement au regard de cette double approche, il est troublant de relever les liens réunissant les films Gaumont au-delà des dirigeants et des responsables successifs. Des films qui sont bien sûr le reflet du moment ou ils sont conçus, mais surtout des illustrations sans cesse aménagées de situations, de thèmes, de personnages et de décors, tous membres d’une même famille.

Jean Ollé-Laprune

 

UNE RÉTROSPECTIVE EN 5 PARTIES

Rêveries variées

En déplacement

Histoires de famille

Pas à leur place

Flics, gangsters et espions


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